Ancestral Limbo

Ancestral Limbo

samedi 4 octobre 2025 à 18h30
Nicolas Lambert

Écrire le texte, puis la musique. Puis le texte. Explorer les rapports entre musique et texte chanté, dit, joué, projeté. S’entourer de gens qui font très bien ce qu’iels font, et aussi ce qu’on n’aurait pas cru qu’iels feraient. Se fixer des contraintes très strictes, que personne ne décèlera. Mettre la barre très haut, ce qui au limbo signifie très bas. Parler d’écologie sans faire de la récup. Ne pas se prendre au sérieux. Ne pas prendre le public pour des cons. Etre en dehors des cases. Rendre hommage à Callisto Berman, à Albertin Calmos (plutôt qu’à Bill Sacramento ou Marcellina Bolts). Jouer, même entre les morceaux.

Chanteur du duo Envie ZZAJ, Guitariste du trio Sun on a Tree, bassiste du Geneva Guitar Gang, Nicolas Lambert est impliqué dans la direction artistique de tous ces projets, pour lesquels il propose ses propres arrangements, compositions, et textes. Titulaire du Big’Up Band, il s’est également produit avec le Fanfareduloup Orchestra et le quartette Zatar. Les terrains de rencontre entre les mots et la musique le passionnent particulièrement, qu’il s’agisse de créations théâtrales, de chansons, du Collectif AJAR dans lequel il a été actif durant 10 ans ou encore de son projet Le Quintexte, pour lequel il a mis en musique des perles de la littérature francophone. Nicolas Lambert enseigne actuellement au Conservatoire populaire de musique, danse & théâtre et à l’AMR.

Voix :Joanne Gaillard. Voix :Emmanuelle Bonnet. Voix, saxophone :Aina Rakotobe. voix, piano, clavier, trompette, basse :Thomas Florin. Voix, basse, guitare, compositions, textes, projection :Nicolas Lambert . Voix, batterie :Malik Kaufmann. Curation Cabaret Littéraire :Daniel Vuataz. Son :Baptiste Rosenfeld.
Roses Épines

Roses Épines

samedi 22 novembre 2025 à 19h30
Stéphanie Roșianu

Roses épines est un conte-manifeste qui raconte l’histoire
de Pegasus, Medusa et les grrlz vivant dans un monde où l’air se fait rare. Pour survivre, iellxs apprennent à rire à gorge déployée dans les situations les plus asphyxiantes. Par une hybridation du langage et des genres, dans une perspective de luttes féministes intersectionnelles, ce conte-manifeste nous invite à créer nos propres récits à travers une réappropriation de nos histoires et de nos liens. Invoquant aussi bien Sailor Moon, les mondes marins que les contes populaires roumains, Stéphanie Roşianu bouscule les mythes afin de s’en affranchir dans un souffle émancipateur et joyeux.

Stéphanie Roşianu développe une recherche expérimentale de l’écriture, en utilisant le langage comme un matériau qui mène à la création de textes hybrides, d’installations visuelles ou de créations scéniques. Son écriture invite à se réunir pour inventer des liens autres que ceux proposés par la société capitaliste. En janvier 2023, elle cofonde Les Médusales à Lausanne, un projet culturel qui prend la forme d’une librairie associative – son but étant de favoriser l’accès aux littératures queers, décoloniales et féministes. Roses Épines (La Veilleuse, 2024) est son premier texte publié.

Texte, son, performance :Stéphanie Roșianu. Édition :La Veilleuse. Curation Cabaret Littéraire :Agathe Raboud.
Une utopie un peu merdique

Une utopie un peu merdique

jeudi 18 décembre 2025 à 19h30
vendredi 19 décembre 2025 à 19h30
samedi 20 décembre 2025 à 19h30
Elise Perrin / Jeanne et Cie

Imaginons un monde où le capitalisme est de l’histoire ancienne et où tous nos problèmes sont encore là mais en moins pire. Chacun·e y va de son hypothèse pour expliquer la transformation : révolution(s), tempête solaire et autres plans sur la comète... Mais personne ne sait exactement ce qui s’est passé car les systèmes de télécommunication ne sont plus ce qu’ils étaient. Enfin, mis à part les rumeurs... Clopin-clopant, une troubadour itinérante en béquilles est justement de passage chez vous. Entre slam et chanson de geste, elle déroule des anecdotes hautes en couleur, des nouveautés scientifiques, des légendes urbaines plus ou moins farfelues et des brèves venant de moult mondes réinventés. Libre à chacun·e d’y croire ou non. Une utopie un peu merdique, c’est un pied-de-nez mi-naïf mi-futé à l’éco-anxiété.

Formée à l’École internationale de théâtre LASSAAD à Bruxelles,
Elise Perrin se perfectionne par la suite auprès d’Agnès Limbos, Omar Porras, Manu Moser, et dans le domaine du clown, Hélène Vieilletoile, Gabriel Chamé et Hernán Gené. Titulaire d’un bachelor en Littérature française et d’un CAS en Dramaturgie et Performance du texte (la Manufacture/UNIL), elle participe à de nombreuses créations en salle et en espace public avec les compagnies Cavalcade en Scène, Théâtre Frenesí, cie Gerry Oulevay, cie Box Öffice, Théâtre de la Poudrière. En 2024, elle signe la dramaturgie et la mise en scène de SULFURE à l’ABC à La Chaux-de-Fonds. Elle porte un regard joyeux et rebelle sur le monde. Elle affûte les mots pour traquer des mécanismes de pouvoirs dissimulés par l’habitude et le confort. Entre solitude fertile et collectifs engagés, elle mène sa barque en quête de présences et de paroles qui nous relient à ce qui vit en nous et autour de nous.

Texte et jeu :Elise Perrin. Accompagnement artistique :Dominique Bourquin. Univers sonore :Deofi al Vesre. Curation Cabaret Littéraire :Delphine Abrecht.
Le gros open-mic de l’amour

Le gros open-mic de l’amour

dimanche 15 février 2026 à 14h00
Format Papier & friends

Wikipédia : « L’amour est un fort sentiment d’affection et d’attachement envers un être vivant ou une chose, assez intense pour pousser ce[lle]ux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour. L’amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier. » Comme par exemple : lire un texte personnel à voix haute devant plein de gens (et trouver ça super). Avec l’équipe du fanzine lausannois Format Papier aux commandes et aux paillettes de ce gros open-mic, ça sera forcément que de l’amour.

Format Papier, c’est un espace pour celles et ceux qui créent, mais n’osent pas forcément se dire auteur·rice·x·s, artiste·x·s, photographe·x·s. Un collectif qui veut sortir les textes, les images et les idées des tiroirs et des disques durs pour en faire un objet imprimé, palpable, partageable. Une revue auto-éditée, fabriquée avec soin, qui existe hors des circuits classiques et fait une place à toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’édition traditionnelle. Fondé en 2018 par Timothée Calame et Linus Kessler, avant de prendre une autre forme avec Alice Kübler et Jessy Paris Marchetti, Format Papier a déjà sorti 11 numéros.

Organisation, performance :Format Papier. Curation Cabaret Littéraire :Danica Hanz, Daniel Vuataz.
Ne surtout pas diminuer les nuisances

Ne surtout pas diminuer les nuisances

vendredi 20 mars 2026 à 19h30
Buro d’Archi, Giulietta Mottini

Par son texte entre poésie et théâtre, Giulietta Mottini propose une déambulation à travers différents lieux, une invitation à aller dans le monde, se laisser toucher et altérer par ce qui s’y passe : ses sons, ses préoccupations, ses échanges quotidiens, ses moments suspendus. Afin de rendre compte de l’agitation qui traverse ce texte, les trois comédiennes forment une chorale cacophonique. Les nuisances du monde se traduisent par les nuisances sonores que produisent leur ensemble. Un seul objectif : ne surtout pas diminuer les nuisances. La performance tente de tenir notre attention au seuil de la compréhension, voyageant entre sens et sons.

Texte :Giulietta Mottini. Jeu :Araksan Laisney, Igaelle Venegas, Lise Wallinger. Scénographie :Maude Bovey. Mise en scène :Yann Hermenjat. Création lumière et régie :Donatien Pivetaud. Production et diffusion :Maxine Devaud / oh la la. Administration :Angie Mennillo / oh la la. Curation Cabaret Littéraire :Daniel Vuataz.
C’est pas un clin d’œil

C’est pas un clin d’œil

samedi 9 mai 2026 à 18h30
Colin Bottinelli

C’est pas un clin d’œil est un poème pour la scène traitant du syndrome de Gilles de la Tourette. Tourette ça change, ça se loge dans le regards des autres, c’est de la fatigue, du corps, de la tête, ça surgit tout le temps, avant que je ne puisse parler, quand je vous regarde, c’est ce que je dois montrer aux autres, c’est se demander tout le temps si iels me voient, si iels se disent des choses. C’est toujours des personnes qui fixent, qui interviennent, qui tentent de me lire. C’est se demander souvent si je l’ai assez, pourquoi j’en parle. C’est une porte ouverte vers mon intimité. Il y a beaucoup de poésie et de musique dans la manifestation des tics, ce sont des ruptures et des respirations, des sons, des rythmes. Il y a beaucoup de performance dans le syndrome, de réflexion sur comment être, comment se montrer, ce qu’il faut jouer.

Colin Bottinelli vit à Bienne. Il écrit depuis un peu plus de dix ans et travaille en tant qu’auteur et artiste. Il a publié un livre, Les jours sont longs, en 2014 (Torticolis & frères), et des textes dans des revues et des anthologies. Il travaille principalement la poésie en vers libre. Les sujets qu’il aborde dans son écriture sont la ville, les liens intimes qu’on peut entretenir avec elle, le non-voyage. Depuis quelques années il écrit les chansons et fais la voix d’un groupe de musique techno bricolée, Vivement la fin, et participe à différents projets de peintures et de dessins. Il crée aussi sa propre bibliothèque de fanzines personnels et instinctifs.

Texte, jeu :Colin Bottinelli, distribution en cours.

L'équipe du Cabaret Littéraire remercie vivement la Loterie Romande, la Ville de Lausanne, le Canton de Vaud, la Fondation Jan Michalski, la Fondation Ernst Göhner, les Fondations Associées, la Fondation Françoise Champoud, le Pour-cent culturel Migros et ProLitteris pour leur soutien, ainsi que toute l'équipe du Théâtre 2.21 pour leur accueil et leur collaboration.

© 2025, Le Cabaret Littéraire